 | Presqu’île de Giens Entre 1624 et 1634 fut construit un fort Vauban appelé Tour Fendue, la transformation de ce nom est due à l'accent provençal. Quant aux modifications et restaurations architecturales elles furent multiples et effectuées apparemment sans trop de respect .
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 | Presqu'île de Giens La construction des ouvrages militaires a commencé au XVIIème siècle et a duré quatre siècles sur ce point particulier de la côte.
La batterie du cap Estérel a vu ses constructions changer au fur et à mesure des nouveaux armements; les vestiges témoignent plus de la ligne de défense, édifiée par les forces de l'Axe, bien qu'elle intègre les plus anciens vestiges dans son maillage. Depuis la seconde guerre mondiale, les blockhaus sont toujours présents et occupent cette partie de la presqu'île, seule une zone reste interdite au public.
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 | Porquerolles L'îlot du Petit Langoustier surmonté d'un petit fort contruit en même temps que les forts du Gand Langoustier et de l'Alycastre, il n'est pas à tour carrée. Élevé sur l'îlot du Petit Langoustier, il est constitué d'une grosse tour à canons avec batterie à ciel ouvert au premier étage, entourée d'une enceinte crènelée renfermant divers petits bâtiments ainsi qu'une citerne.
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 | Cap Benat 4 constructions au cap Blanc Bénat :
le sémaphore domine le phare, qui lui, domine l'ancienne batterie basse; et devant l'ancienne batterie, un blockhaus. Quelques annexes construites pendant la dernière guerre complèteront le dispositif.
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 | Porquerolles Ce fortin, comme la plupart des constructions militaires, a été créé sur la façade nord de l'île, sa vocation première étant de défendre la rade de Porquerolles et de surveiller l'accès au port. La date de sa construction se situe aux alentours du milieu du 19ème siècle, mais l'évolution de l'artillerie remet en question son utilité quelques années plus tard. En effet, il sera désarmé et déclassé vers 1884.
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 | Ile de Bagaud Dès 1794, furent installée 4 batteries qui seront d’abord améliorées en 1811 puis réorganisées entièrement, sauf celle du centre, entre 1855 et 1860. Les batteries Nord et Sud se verront dotées d’une tour crénelée Mle 1846 n° 2, tandis que la batterie Est recevra un corps de garde crénelé. Ces batteries seront armées et maintenues jusqu'en 1884, année de l'entrée en service du fort de l'Éminence
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 | Presqu’île de Giens 1884. A la place de ce qui aurait dû être le fort de Giens, faute de crédits, on créa seulement une batterie pour battre la passe entre le continent et l'île de Porquerolles.
Hexagone irrégulier, la batterie sera dotée d'un fossé défendu depuis des bastionnets.
Installée sur une crête, la batterie disposera également de quatre canons tirant vers le large et de deux orientés sur l'isthme de la presqu'île.
Dans l'Entre-deux-Guerres, sera considérablement modifiée. Aujourd'hui la batterie est interdite d'accès.
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 | Porquerolles Cette batterie côtière a été construite en 1848 sur l'emplacement d'une batterie qui datait de 1812. C'est un corps de garde prévu pour 30 hommes, l'armement était constitué de 3 canons de 30, 3 obusiers de 22 et deux mortiers de 32. La batterie est désarmée en 1885 à la mise en service du Fort de la Repentance. Elle a été acquise par le Conservatoire du Littoral en juillet 2006. L’association PROTEE a en projet de restaurer ce bâtiment afin de le réutiliser comme pôle de pratique des patrimoines, ouvert au public avec des thématiques liées à l’Environnement, au patrimoine bâti et à l’expression artistique.
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 | Porquerolles Créée en 1811 elle fut réorganisée en 1841 avec l’édification d’une tour. Ressortant de la liste des déclassements prévus le 10 juillet, 1875, elle sera toutefois maintenue jusqu'en 1883, voire 1884, année de l'entrée en service de la batterie de la Repentance.
Cette batterie battait la grande passe des îles d’Hyères, entre Porquerolles et Bagaud, selon un arc d’environ 160° à partir de la direction du cap Léoubes au NNE, ne recouvrant que de quelques degrés le champ de tir de la batterie des Mèdes.
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 | Port-Cros Le fortin de la Vigie ou fort de la Vigie est un ouvrage militaire français situé sur l'île de Port-Cros (Var) édifié en 1810 sur le point dominant de l'île 1. Sa conception est attribuée à François Nicolas Benoît Haxo2.
Il est utilisé actuellement par la DGA Essais de missiles comme base de mesure des trajectoires de ces derniers lors des lancements à partir de l'île du Levant.
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 | Port-Cros Situé à 140 m d'altitude, c'est sur lui que repose la défense de l'île à la fin du XIXème siècle.
Il se distingue des autres forts de Port-Cros par son architecture enterrée, rendue nécessaire par la performance grandissante des canons d'artillerie de marine. Il remplace un fort construit sous Richelieu, détruit par les anglais en 1793. La construction du nouvel ouvrage commence alors, interrompue avec la chute de l'Empire en 1814. Il faudra attendre 1876 pour voir les travaux terminés. Lors du débarquement en Provence, les bombardements alliés d'Août 44 ont laissé des stigmates bien visibles sur le rempart Ouest. Aujourd'hui, ce fort est géré et animé par la Ligue de l'Enseignement-FOL du Var qui y accueille des séjours scolaires éducatifs, centres de loisirs, associations.
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 | Port-Cros Construit sous Richelieu en 1635, ce fort a été édifié pour faire face à la menace espagnole qui régnait alors sur les côtes provençales. Les Anglais détruiront la moitié de la tour au moment de leur départ en 1793 à l'issue du siège de Toulon. Celle-ci sera reconstruite et agrandie sous l'Empire et un corps d'habitation à base rectangulaire y sera accolé. Le fort abrite aujourd'hui une exposition ouverte pendant la saison estivale.
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Le fort du Moulin est un ouvrage militaire français situé sur l'île de Port-Cros (Var). Il fut édifié au xvie siècle et transformé à plusieurs reprises par la suite.
Histoire du fort.
Un édifice médiéval existait dès 1580. Il fut remanié par le Cardinal de Richelieu en 1635 en même temps que les forts de l’Estissac et de l’Éminence afin de constituer un ensemble défensif homogène. À cette époque le fort était habité en permanence ; il servait de logement pour le commandant et les soldats et de magasin pour l’artillerie et les vivres. Il y avait même une boulangerie pour la garnison.
Le fort fut impliqué dans le combat de la flûte du roi La Baleine contre les vaisseaux britanniques en 1710. Il fut pris par les Britanniques en 1793 qui le firent sauter. Le bâtiment central fut détruit ainsi que le front nord-ouest de l’enceinte. Après la reprise, quelques bâtiments furent remis en état, on aménagea une batterie de côte au pied de l’ouvrage.
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 | Porquerolles Le fort de la Repentance est un ouvrage de défense enterré. Achevé en 1893, cette batterie redoutable, composée de deux ouvrages distincts, permettait à ses occupants de couvrir la passe. Bénéficiant d'une vue dégagée sur la baie de Notre-Dame et sur l'ensemble de la rade, il jouait un rôle essentiel dans la défense de l'île.
Depuis 1995, une communauté monastique orthodoxe installée par le Parc national, réalise des travaux de restauration du fort. Il a été rebaptisé "Monastère Sainte-Marie du Désert ".
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 | Levant A l’aube de la première guerre mondiale, l’île ne comportait aucune fortification active. En 1929, il n’y avait guère que 10 habitants recensés sur l’île. Dans l’entre-deux-guerres, le programme pour 1936-1940 prévoyait la construction tout à l’est de l’île, d’une batterie de 4 x 164,7 mm, la batterie du Titan. Elle fut concrétisée mais armée de 4 x 138 Mle 1910 S.F (semi-fixe). Inactive en 1940, lors de l’envahissement de la zone libre, elle était armée et commandée par le lieutenant de vaisseau Tandonnet qui, sur ordre, fit saboter ses pièces et détruire les deux projecteurs de 150 mm adjoints à la batterie.
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 | Porquerolles Construit durant la première moitié du 17ème siècle, ce bâtiment à tour carrée avec ses chemins de ronde était certes adapté à l'usage des canons, mais l'était aussi pour le combat rapproché. Cet ouvrage, ainsi que celui du Petit Langoustier sur l'îlot tout proche, jouait un rôle stratégique important puisqu'ils commandaient l'entrée de la petite passe. Ils font tous les deux l'objet de travaux de restauration.
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 | Porquerolles Construit sous l'autorité de Richelieu (1633-1637), cet ouvrage à tour carrée entouré d'une enceinte en étoile a été conçu pour prévenir un éventuel débarquement ennemi sur les plages toutes proches. Après plusieurs remaniements, le bâtiment a été déclassé en 1841. Il servira à partir de 1848 de prison d'état.
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 | Porquerolles Construit sous Louis-Philippe et Napoléon III
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 | Port-Cros Une tour ronde devait exister à Port-Man avant la construction du fort sous Richelieu (1633-1637). Il fût ensuite agrandi au XVIIIème siècle, puis remanié au XIXème. C'est le fort le plus éloigné du port. Il se dresse sur l'extrême pointe Est de l'île, où il contrôlait la passe et l'accès à la rade.
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 | Porquerolles Construit sous François 1er en 1531, ce fort a été édifié pour protéger l'île et le village du brigandage de tout bord. Le bâtiment est en très bon état et domine le port de son imposante silhouette. Derrière des murs de 4 mètres d'épaisseur, la tour abrite une grande salle de 6 mètres de haut, voûtée en coupole avec un oculus. Elle est surmontée d'une terrasse qui offre un point de vue exceptionnel sur l'île et la rade d'Hyères.
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